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Pourquoi les groupes Facebook sont essentiels dans votre stratégie réseaux sociaux

5 mars 2017

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Les groupes de discussion sur le Web, c’est un peu l’arlésienne : un éternel retour vers l’essentiel : agréger des inscrits autour d’une même thématique pour échanger, capitaliser et unir ce beau monde dans un même élan où tout le monde s’exprimerait.

La vision idyllique des groupes de discussion est à la hauteur de la déception qu’ils suscitent communément. Dans la plupart des cas, les groupes de discussion thématiques comptent peu de contributeurs pour beaucoup de lecteurs.

Bref, il n’est pas rare que le nombre d’utilisateurs actifs ne dépasse pas les 1% de la totalité des inscrits : un ratio très décevant.

Plus l’intérêt vise l’utilité concrète, plus il est aisé que les contributeurs du groupe collaborent et apportent une participation active. Car le graal est cette participation qui consiste prioritairement à écrire, à commenter, à aimer…

Il existe bien des techniques pour que les groupes de discussion soient réellement actifs (je les évoque dans des formations spécialisées que je coordonne).

Et puis, il y a aussi des tendances du côté des outils parce que des internautes (et désormais des mobinautes) sont présents massivement sur des plateformes : les discussions migrent là où les internautes sont fortement présents! Une logique implacable.

Dans le domaine professionnel, on a connu les eGroups, devenus YahooGroups après leur rachat par la firme californienne. Puis ce fut le tour des Google Groups et la dernière vague fut celle des groupes LinkedIn.

Les groupes LinkedIn déçoivent et LinkedIn les ignore de plus en plus

Mais avouons-le, LinkedIn ne se préoccupe guère des groupes qu’elle héberge réduits avec le temps à la portion congrue de fonctionnalités : plus de sondages, plus de modération a priori, plus de sous-groupes… La liste est longue de ce qui a disparu.

Le dernier coup de Trafalgar de LinkedIn concernant les groupes est de les reléguer dans une rubrique « Travail » et de les faire disparaître dans le profil par défaut des utilisateurs (à moins d’être dans un groupe en commun avec un autre utilisateur de LinkedIn). La coupe est pleine!

Par ailleurs, les résumés d’activités de groupes LinkedIn envoyés par email sont touffus et l’on ne s’y retrouve pas : c’est un abstract! La plateforme décide l’ordre de ce qui s’affiche et ce qui sera sélectionné (discussions actives…) dans cet email envoyé quotidiennement ou chaque semaine.

Peu de groupes LinkedIn sont actifs par les commentaires et les échanges : le groupe LinkedIn est devenu un mode de partage d’articles « promotionnels » d' »offres » et de services, de blogs… Il demeure certes les offres d’emploi et des groupes qui – heureusement – ont choisi une politique de modération forte et cela fonctionne! J’en connais et c’est formidable.

Mais les groupes professionnels LinkedIn tendent à diminuer en impact : la raison principale est l’avènement et le turbo sur l’adoption des groupes Facebook qui correspondent aussi au nombre inégalé d’utilisateurs actifs présents sur le service en ligne, sans équivalent dans le monde!

En France, c’est un potentiel de plus de 32 millions de profils actifs que l’on peut toucher sur Facebook! Impossible de faire mieux et de comparer avec les 13 millions d’utilisateurs actifs de LinkedIn.

Dans la suite de cet article, des clés pour penser l’utilisation des groupes Facebook en mode stratégique pour vendre, marketer et communiquer.

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19 leviers d’action pour créer et animer un groupe Facebook avec efficacité

1. La création d’un groupe Facebook est aisée et l’invitation de membres parmi ses amis garantit un taux d’activité important dès le démarrage. Car la porte d’entrée est grande ouverte : la fonction « inscription » par défaut de ses amisles intègre directement dans le groupe (sauf s’ils s’y opposent a posteriori…). Attention toutefois à ne jamais forcer la main d’un utilisateur de Facebook pour l’inscription dans un groupe!

2. Créer et animer un groupe et y participer génère un trafic naturel. Les groupes Facebook ne sont pas régulés par une sélection de contenus selon un choix algorithmique (à la différence des comptes profils et des pages Facebook) ce qui signifie que l’audience venant d’un groupe est relative au nombre de contributions publiées : contenus et commentaires.

3. On peut rejoindre jusqu’à 6000 groupes. Aussi, on est loin de la limitation d’inscription à 50 groupes opérée par LinkedIn et qui peut être frustrante.

4. Les groupes peuvent être publics, privés et secrets (voir comment opérer ce choix en fin d’article avec un tableau récapitulatif de critères). Un choix intéressant qui doit s’opérer lors de la création du groupe pour ne pas déstabiliser les inscrits. Conseil utile que je délivre : on ne change pas les règles d’un communauté en ligne par son simple desiderata ; on consulte pour cela les membres en amont.

5. La fenêtre « Exprimez-vous » intègre directement 4 choix pour le membre du groupe : écrire une publication, ajouter une photo ou une vidéo, ajouter un sondage, ajouter un fichier. Immédiatement disponible et facile à utiliser!

6. Par défaut, les membres reçoivent automatiquement les notifications de nouveaux contenus publiés : c’est l’un des leviers les plus importants de participation active aux groupes… D’autant plus que la consultation de contenu des groupes se fait très majoritairement sur mobile! Bien sûr, les membres peuvent désactiver ces notifications.

7. Les inscrits peuvent partager les publications d’un groupe sur leur profil… Très utile pour faire la promotion du groupe tout comme on peut suggérer l’ajout d’utilisateurs de Facebook parmi ses amis.

8. Un message d’accueil de la part de l’administrateur peut être affiché en en-tête des publications via la fonction « épingler la publication ». C’est utile!

9. Un groupe peut avoir plusieurs administrateurs et modérateurs. La liberté appartient au créateur et donc administrateur par défaut du groupe.

10. La partie « description » du groupe doit être remplie avec soin en indiquant les objectifs du groupe, ce que le groupe autorise (et n’autorise pas). Il est utile d’y adjoindre des mots-clés et de mentionner une adresse email de contact.

11. L’utilisation au sein du groupe : du module « Evénements », d’ajouts de photos et vidéos (notamment au sein d’albums) permettent de dynamiser le groupe.

12. On peut partager l’existence du groupe auquel on est membre sur son propre journal, sur le journal d’un ami, dans un groupe, dans un événement ou sur une page que l’on gère. L’effet de promotion est ainsi décuplé!

13. La bannière bandeau du groupe est à personnaliser avec soin : on peut y ajouter du texte mais on ne peut pas inviter à s’inscrire au groupe via cette image à télécharger et à publier!

14. Le moteur de recherche interne de Facebook permet d’identifier via des mots-clés des groupes publics ou fermés.

15. Chercher les groupes Facebook locaux (par nom de communes) : c’est immédiatement identifier des opportunités pour intervenir dans ces groupes sans spammer.

16. Via la fonction « Rechercher dans ce groupe » en haut à droite, on peut trouver dans un groupe : des noms ou les mots clés qui apparaissent dans des publications ou dans les commentaires de la publication que vous recherchez.

17. Via la section « A propos » d’un compte profil public ou d’un ami, on peut découvrir en fin de page les groupes auxquels cette personne est inscrite. Une bonne manière de découvrir des groupes Facebook intéressants!

18. Tous les utilisateurs de Facebook peuvent voir qui est membre d’un groupe Facebook public ou fermé (mais pas secret).

19. La gestion d’un groupe peut se faire via l’application officielle mobile gratuite Groups (sur Android et iOS), tout comme la consultation d’ailleurs.

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Groupes Facebook : 17 types de communautés d’échange en ligne à créer et à animer

En matière de communication, de marketing et de démarche commerciale, certaines pratiques sont très développées via les groupes Facebook :

1. Vendre des produits (via la fonction « vendre » de la fenêtre « exprimez-vous »),
offrir des suppléments de contenus à un groupe restreint de clients.

2. Promouvoir des chats, podcasts ou des rendez-vous Facebook Live. Très bon exemple en la matière : l’anglophone Mediachat ou le francophone Start The Power (pour promouvoir ce podcast sur l’écosystème startup et entrepreneuriat numérique).

3. Créer une communauté d’experts. Excellent exemple : le groupe fermé Internet Marketing Super Friends et ses règles restrictives qui créent vraiment un taux d’activité et d’engagement significatif.

4. Créer une communauté autour d’un centre d’intérêt. Exemple pertinent : le groupe public : Communauté francophone de l’Impression 3D.

5. Créer et/ou participer une communauté locale : c’est le point fort des groupes Facebook. Les groupes locaux y pullulent pour vendre/acheter/troquer. Ils se substituent au Bon Coin! Cherchez le nom d’une commune ou d’un territoire et vous serez surpris de constater que ces groupes comprennent de nombreux membres (au regard du nombre d’habitants de la localité). Bref, y être présent et inscrit si votre business est local est un impératif! Ne pas oublier que les groupes locaux professionnels sont très actifs eux aussi. Exemple : le groupe Lyon French Tech tourné vers l’écosystème local des start up.

6. Collecter des avis pour améliorer produits et services.

7. Développer un service clientèle et/ou de fidélisation : le plus souvent, cela s’opère via un groupe Facebook fermé.

8. Créer un club de fans ou permettre que les fans en créent un. Exemple: Les boutiques Aroma Zone en France ont une communauté de fans très active sur un groupe Facebook : Aroma Zone Addicts avec plusieurs dizaines de milliers de membres. L’initiative n’est pas née de la marque mais de consommateurs!

9. Pour promouvoir ou communiquer sur un événement : avant, pendant, après… Un groupe est plus intéressant qu’une page car le contenu d’un groupe n’est pas sujet à un affichage sélectionné par un algorithme.

10. Tester de nouvelles idées.

11. Assurer un suivi pédagogique et de formation voire la constitution d’une communauté apprenante en ligne comme avec les MOOC. Exemple : le groupe MOOC Fabrication numérique qui accueille les inscrits au dispositif d’apprentissage du même nom.

12. Travailler en mode projet avec un nombre restreint de participants. Les groupes Facebook sont très utilisés par les collégiens, lycéens et étudiants pour partager des infos au sein d’une même classe et d’un cursus/diplôme.

13. Communiquer avec et en équipe.

14. Créer une communauté autour d’un produit, service ou d’une personnalité (façon « Les amis de… ») voire autour d’une page Facebook existante.

15. Créer et animer un club privé. Exemple : c’est le cas du groupe select French Marketers.

16. Créer une action collective concertée. Exemple : le groupe Facebook Hoaxbuster.com qui vise à identifier et à lutter contre les rumeurs sur le Web.

17. Effectuer une veille collective. Exemple : le groupe Collectif Débat Blockchain & Trust, coin de veille et de discussions autour de la technologie Blockchain et de ses applications.

Pour en savoir plus sur les groupes Facebook

Pour créer un groupe Facebook et en connaître toutes les subtilités, il suffit de lire l’aide officielle de la plateforme : Notion de base des groupes.

Paramètres de confidentialités des groupes Facebook

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Crédits photo : Pixabay.

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