Il était une fois… Feuilletonner le Web ou les effets de bord Snapchat

Les plateformes Web embrassent largement et abondamment les Stories, la possibilité de pouvoir raconter des  histoires en feuilletons, ceci à base de séquences qui mêlent photos, vidéos, textes, emojis et éléments graphiques offerts et/ou à personnaliser.

Photocopillage en série par les réseaux sociaux numériques

Sous l’effet de loupe Snapchat qui a été le premier à se lancer dans la vague numérique revisitée du « il était une fois » façon « je raconte une histoire en séquence(s) avec une durée de vie maximum de 24 heures », le copiage a essaimé l’écosystème Facebook pour finalement devenir un succès chez Instagram (les « Stories ») jusqu’à irriguer aujourd’hui WhatsApp (les « Statuts ») et alimenter également Twitter (avec les « Moments ») et consorts.

Le retour gentillet de l’historiette

On ne compte plus les fonctionnalités d’historiettes sur les réseaux sociaux numériques et messageries instantanées qui au sens littéral sont bien des « recueils de souvenirs personnels et de conversations recueillies », une mémoire éphémère que Snapchat a réinventé avec la promesse de tenir compte du désir de fidélisation et d’attention, maître-mot de la mobilisation du quotidien du mobinaute sur la plateforme avec la publicité en corollaire ; une petite histoire sans prétention.

Vivre le feuilleton au quotidien

Conter, raconter, exposer, s’exposer, réécrire le quotidien… La scénarisation de l’instantané recompose le paysage des réseaux sociaux numériques en perpétuelle recherche de la fidélisation du créateur et des audiences.

Aujourd’hui, Medium.com, espoir déçu et déchu du renouveau de l’offre blogs lance ses stories rebaptisées « Series » uniquement visibles sur mobile à base de pages photos et textes (et seulement consultables en mode portrait). Comme un pied de nez à l’ordinateur, de la volonté de trouver le graal qui amènera une masse de nouveaux utilisateurs à adopter ce « nouveau format » proche du livre de poche numérique ou du flipbook.

A ce stage, nous sommes en droit de nous interroger : le feuilleton est-il l’avenir du Web social ?

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